Il y a quelque chose qui m’intéresse. Puisque le français est une langue dans laquelle le sujet d’une phrase est souvent requis, est-ce que cela réduit sa capacité d’expression littéraire dans certaines circonstances ?


Supposons que je vais composer une histoire moderniste, ou obscurantiste, où le narrateur n’a ni identité ni ego. Il est seulement un observateur sans importance. Le narrateur ne peut pas utiliser « je » pour lui-même, et nous ne pouvons soit pas l’apeler « il » compte tenu du fait que ça diminue l’obscurité de cette histoire. Mais il raconte l’histoire, il devrait voir, entendre, sentir ou ressentir — et quel temps et quelle conjugaison de verbe devons-nous adopter ?
En espagnol, on utilise la troisième personne du singulier sans sujet, parce que les sujets dans phrases ne sont pas toujours necessaires dans l’espagnol. En chinois et japonais, c’est plus facile car les verbes ne conjuguent pas. Il suffit juste de lâcher le sujet. Cependant, dans la langue française (et l’anglais, l’allemand, etc.), il est un problème parce que le sujet n’est pas abandonné sauf utilisant l’infinitif ou l’impératif, qui semblent inappropriés dans cet cas. J’ai recherché sur l’Internet, mais ne trouvais pas une bonne solution.
Par C.P.Aseka Sylus 🤞
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